Candy VS Drug [PV: Meilyn S. Kingsley]

« Rhum, tequila, jus d’ananas, citron vert, vodka, martini, liqueur de mûre, jus d’orange, whiskey,… »

Ses mains sentaient toutes ses alcool, jus, sirop, … On lui balançait du dancefloor pourri dans la gueule, mais il fallait bien s‘y faire si elle voulait du frique, de quoi s’acheter sa came, d’ailleurs en parlant de ça elle n’allait pas tarder à se rouler un petit joint, ou un rail au choix. Depuis deux jours elle avait eu enfin sa paye et à présent elle revivait en quelque sorte. Billie avait eu l’impression d’avoir été plongée dans le noir pendant au moins dix ans, mais c’était fini à présent, elle voyait à nouveau la lumière avec toutes ces belles couleurs et elle replongeait une nouvelle fois dans son rêve de fantasme. Elle respirait.

« Bloody Mary, s’teu’plait ma belle. »

Et c’était partie pour un nouveau cocktail. Encore un, qui finira bourré et qui rentrera avec une jolie nana, pour bien la démonter. Toujours la-même routine. Il était presque une heure du matin à présent. Elle dit à l’autre barman, qu’elle sortait prendre l’air, car l’odeur de la transpiration, commençait à la dégouter. Elle prit la porte du fond pour les employés, et se retrouva dans la petite ruelle à côté du bar. Un petit joint histoire de bien commencer, pour Billie. Elle sortit, shit, feuille, tabac, toncar’ et prépara son petit joint, comme elle les aime. Elle s’assit sur le sol, contre le mur, l’alluma et prit une grande bouffée.

« La vie, c’est trop cool… »

Puis elle entendit, des bruits provenant de l’entrée du bar. Apparemment, on était entrain de refuser l’accès à quelqu’un… Un mineur de toute évidence.

Spoiler:

CANDY VS DRUG

« Mais mais mais ! Monsieur ! J’vous jure que j’ai 27 ans ! Vingt-sept ans tout frais même ! Mais j’les fais pas parce que je suis touchée d’une maladie, v’voyez. Oui oui ! Ca existe hein ! »

On n’écouta pas un seul de ses mots. Mais quel baratin rien que pour entrer dans un bar. Et ce grand monsieur baraqué, poilu et méchant l’invita galamment et gentiment à aller se promener dans le parc, à une heure du matin. Mais oui monsieur ! Elle va se faire aborder par des bonhommes pas nets, ce sera entièrement de votre faute. Etrangement, il n’osa pas la brusquer, de peur de la blesser. Elle eut un reniflement dédaigneux avant de se résigner à partir… pour s’infiltrer par une autre entrée.
La quête débuta. Quête pour s’infiltrer dans ce bar. Et pour son plus grand bonheur, une belle occasion se présentait devant elle. Une jeune fille, qui vient de sortir du bar par la porte de derrière. Vous voyez ce que je veux dire ? …Meilyn s’en approcha. Avec une moue boudeuse, un regard innocent. Mais un sourire vicieux.

« Dis dis. Tu me laisses entrer ? J’te passe un bonbon après ! »

Ah, ces mineurs qui voulaient tellement se perdre dans les délires de l’alcool. Bille ne mentira pas qu’à partir de l’âge de quinze ans elle était déjà entrain d’errer dans les rues, un petit joint à la bouche à la recherche d’un pub qui voudrait bien l’accueillir à bras ouverts. Tout devient tellement plus facile quand on devient majeur. Plus besoin de stresser à chaque entrer, de si ou non on va te demander ta carte d’identité. La belle jeunesse, elle vivait encore chez ses vieux qui avait de quoi l’approvisionner question frique. C’était bien, ce temps-là.
Billie tira sur son joint une seconde fois. Cette odeur d’herbes provençales, lui avait tellement manqué. Une jeune fille aux cheveux étrangement rose bonbon, vint l’à tirer de son si doux moment passé en la compagnie de son meilleur ami.

« Eh gamine, tu devrais pas être entrain de dormir sagement chez papa et maman, au lieu d’être là ? » Dit-elle en retirant à nouveau sur son ami.

Petit Extra O/ ! Qui interprète parfaitement le rp d'avant :'3

Spoiler:

Spoiler:

CANDIES WILL OWN YOU

« Mais non ! J’vous promets que j’ai vingt-sept-ans-tout-frais ! »
Meilyn insista clairement sur cette fausse excuse, aussi crédible que nos chers démagogues. Et puis, elle pensait véritablement que quelqu’un avalerait finalement ce qu’elle racontait haut et fort.
« En plus. J’ai dormi toute la journée. Vraiment toute la journée hein ! Faut bien que je prenne l’air. »
Comme un chat. Et c’était la vérité, mais cette manière d’insister sur tout ce qu’elle disait rendait les choses moins réelles qu’elles eussent pu paraître. Et cette demoiselle qui se tenait debout devant elle restait de marbre devant toutes ses âneries. Pas un seul sourcillement. Si elle ne bougeait pas, Meilyn finirait par se dandiner autour d’elle, en lui suppliant de lui laisser goûter sa « drogue », en échange de la sienne.
« Hé m’dame. Vous allez finir par vous péter les poumons hein. Au moins, mes bonbons eux, ils ne nuisent pas à la santé. »
Et la revoilà, suçotant bruyamment sa friandise. Ce qu’elle attendait après cette propagande d’amateur ? Que cette demoiselle réagisse. Qu’elle bouge, en fait ! Elle semblait totalement endormie.

Vingt-sept ans. Oui, certainement, cette gamine avec les cheveux roses et des sucreries fourrées dans sa gueule avait bien évidemment vingt-sept ans, normal, comme Billie, elle en avait trente-six. Tout est normal.

« Oui, si toi t’as vingt-sept ans, moi j’en ai trente six. C’est ça, retourne gentiment voir ta maman qu’elle te fasse un cake au chocolat. »

La notion de « parents » dégoûté, exacerbé et irrité Billie. Elle restait impassible aux paroles de la jeune fille aux cheveux roses. Elle demeurait appuyer contre un mur, à la fixer, à fumer calmement, histoire de se sentir heureuse.
Elle était bien drôle cette gamine. Billie était tout à fait consciente qu’elle se niquait complètement la santé, mais elle ne comptait bien évidemment pas dépasser la trentaine.

« Haha. Tu crois ? Mais tu vois tes bonbons eux, ils te défoncent tes jolies petites dents toutes blanches, et puis il ne t’apporte rien, à part des caries et de grossir voilà tout. »

CAKES ARE BETTER THAN YOU

« Muuuuh. Vous êtes pas drôle. »

Après avoir gémi ces quelques mots, Meilyn s’adossa au même mur qu’elle, à ses côtés même. Encore et toujours en train de bouder. Que pouvait-elle faire avec cette…’femme’ ? Elle n’avait pas l’air bien plus âgée que notre chère adolescente, cinq ans d’écart à tout casser au plus. Et pourtant, elle la traitait déjà de haut et refusait catégoriquement de se prendre à son jeu puéril. Du coin de l’œil, Meilyn commença à dévisager cette inconnue. De haut en bas, de bas en haut, de gauche à droite, etc.

« Hé vous savez m’dame. Vous êtes incroyablement maigre ! »

« J’me demande si un jour, on va inventer une machine à transmettre la graisse. Vous savez, pour que les gros soient moins gros. »

En tâtonnant doucement ce bras osseux, la demoiselle venait de virer sur un autre sujet totalement différent. Une autre technique d’approche ?

Drôle ? Billie remarqua qu’elle était dans un état assez bizarre qui était presque indescriptible. Elle avait une flemme de parler, de rire, de bouger. Elle était bel et bien là, mais en même temps son esprit était parti. Elle n’arrivait tout simplement pas à s’intéresser à ce que raconter la fille aux cheveux roses, qui devait avoir quinze, seize à peu près, pas plus. Qu’est-ce qu’elle foutait, là, dehors, toute seule ? Elle se rapprocha et se posa sur le même mur que Billie. L’anorexique se tira de forces de ses songes. Elle tira à nouveau sur son joint, puis le tendit en direction de la gamine.

« Ehh gamine, ça te dirais pas de te détendre avec moi ? Et arrête de raconter de la merde… »

Dit-elle, en ayant un fou rire qui sortit de lui-même. Les effets commençaient à se faire ressentir.

« … La liposuccion, ça sert à ça ! Alors c’est quoi ton joli nom, gamine ? »

La toxico, passa à un bras par-dessus l’épaule de l’inconnu, en attendant qu’elle prenne le joint, qu’elle lui avait si gentiment proposé. Alcool plus drogue… Que du bon.

DRUG MEANS 404 ERROR

Une clope tendue par la demoiselle à ses côtés. Accepter ou refuser ? L’acceptation de cette drogue signifierait que toutes ses paroles n’étaient que baratin, ce qui n’était pas totalement faux, que ses conseils, si on peut les appeler ainsi, n’étaient que du vent. Et ce serait aussi avouer la défaite des sucreries face à la drogue. Mais, le dicton dit « surveiller ses ennemis de près », soit, connaître ses faiblesses pour mieux l’abattre le moment venu. Dit de cette manière, cela semble plutôt fastidieux et nécessite énormément de rigueur, une méthode réservée à quelqu’un de moins frivole que Meilyn. Mais quoi, tout s’apprend ! Elle prit alors ce joint mais hésita néanmoins à le porter à sa bouche. Comment est-elle censée faire, pour profiter pleinement de cette drogue ?

« La gamine, elle s’appelle Meilyn. Et vous madame la droguée ? »

La gamine. La gamine. A-t-elle l’air si jeune que ça ? Et elle ajouta cette appellation qui ne lui plaira pas forcément au bout de sa phrase, de façon tellement innocente qu’on aurait du mal à lui en vouloir. Comme si, elle n’était pas au courant que ce genre de « surnom » risquait de ‘blesser’ l’interlocuteur. Puis en même temps, ce rire qui retentit après toutes ces minutes silencieuses, c’était vraiment louche. Aussi louche que cette liposuccion. Rien que le nom sonne très… bizarre. Alors que sa machine pour transférer la graisse, et bien c’est très… industriel en fait.

« Mais. Madame. La liposuccion ça peut pas faire grossir les gens, non ? Ah et puis. Comment je suis censée euh… ça. »

D’un air perplexe, la demoiselle porta le joint à sa bouche, avant de lancer à cette inconnue son regard interrogateur. Mais oui, mais Meilyn n’a jamais prétendu être une rebelle ou quoi que ce soit. Ce sont juste ses… cheveux, ses vêtements, sa manière de réagir, de se comporter, de vivre tout court qui font qu’on peut croire qu’elle a carrément fugué de la maison. D’ailleurs. N’était-elle pas venue lui adresser la parole pour tenter d’entrer dans ce bar ? …Et cette tentative s’est transformée en initiation à la drogue. Que sommes-nous censés en déduire ?

Dernière édition par Meilyn S. Kingsley le Sam 4 Juin - 9:16, édité 2 fois

« Félicitations tu vas bientôt toucher le fond, c’est bien. » Fight Club

Billie devint tout à coup affective avec l’inconnu aux cheveux roses. La mauvaise humeur qu’elle avait depuis le début de la matinée c’était miraculeusement envolée. Peut-être grâce au retour de sa tendre et chère meilleure amie, qu’elle pouvait à nouveau consumer. Ca lui redonnait juste le sourire aux lèvres et Billie Caroline Lewis était de nouveau cette fille, pleine de joie de vivre. Happy END. Mais rien n’est jamais fini.

« La droguée, elle, elle s’appelle Billie et non c’est pas qu’un prénom de mec. »

Meilyn saisit, un peu maladroitement, le joint que lui tendait la jeune femme. Allait-elle y goûté ? Cela devait surement être la première fois, qu’elle devait y toucher. Elle devait surement se poser un milliard de questions dans sa tête. Les conséquences ? Quel intérêt ? Que se passera t-il après ? Billie se souvenait de sa toute première fois, c’était un de ses amis plus vieux qu’elle, qui était dealer dans son quartier. Elle avait foncé, sans se poser de question. Sa motivation ? Le désire qui l’animait ce jour là, était de ne pas rater sa vie, de ne pas finir comme ses parents : Pourrir chez eux à regarder la télévision et ne rien faire de leur vie. Autant crever avant et tout avoir connu, se disait-elle.

« A quoi ça sert de faire grossir les gens ? »

Billie ne reconnaissait pas son sous poids, plus qu’excessif, elle avait perdu l’envi de manger depuis longtemps, depuis qu’elle avait quitté ses parents et qu’elle n’arrivait plus à subvenir à ses besoins. Elle avait du faire un choix : entre la drogue et se nourrir, la drogue été sorti gagnante et c’était un peu comme manger, sauf qu’elle, elle sniffer et fumer au lieu de mâcher.

« Aaaah, tu as décidé d’essayé, gentille petite rebelle. Ben tu le saisit entre ton index et ton majeur, mais ça j’pense que tu le sais déjà, vu que je pense que tu as déjà fumé une clope de ta vie, ensuite bah tu le portes à ta bouche, évite de me le mouiller steuplait ça me donne envie de vomir après, et ensuite pas t’aspire, et crapote pas, c’est plus que du gaspillage, faut que tu sentes la fumée se répandre dans ta gorge puis à l’intérieur tes poumons puis après tu peux expirer. C’est tout bête, comme deux plus deux est égale à quatre après tout. Et si tu me le finis, pour que tu sois un tout petit peu défoncée, je te laisserai rentrée. Ca va surement te faire tousser, c’est normal, c’est ta première fois et je l’ai un peu chargée quand même. »Elle dit tout ça, tout en commençant un autre pour elle.

« Après tu vas avoir l’odeur d’herbe provençale dans le nez, pendant quelques heures, mais c’est normal. Ca sent si bon. La prochaine fois qu’on se voit, j’te fais essayer la coke promit. »

A ses paroles, Billie renifla l’air tout en fermant les yeux, en appréciant l’odeur qui se répandait autour d’elle. Elle l’a connaissait si bien.

BEAUTIFULLY SINKING INTO DARKNESS.

Billie. Anorexique, et ne comprenant pas son mal, est une droguée qui tente de convertir Meilyn à la drogue. Et c'était réussi. Meilyn se trouvait en ce moment même avec un joint à la main, écoutant avec attention et curiosité le long monologue de Billie qui ressemblait en réalité plus à une notice qu'autre chose, des instructions pour inhaler correctement cette fumée toxique et la savourer. Sage petite fille qu'elle était, elle suivit à la lettre tout ce que son interlocutrice disait. Il fallait donc qu'elle finisse ce joint et soit défoncée. En d'autres termes, feindre l'enfant shoutée.
La demoiselle entama donc ce premier essai. Elle tâta vivement ses lèvres : test d'humidité ; elle expira longuement son dernier souffle avant de porter le joint à sa bouche et inspirer. Quelque chose de chaud, mais frais envahit ses narines, sa gorge, et enfin ses poumons, c'était l'effet Airways à la menthe forte confondue avec le goût des médicaments asiatiques, mais avec une odeur d'herbe provençale, car elle finit par tousser de plus en plus fort et violemment.

« Tu m’avais pas dit que l’herbe provençale ça étouffait ! »

« et puis tu sais, grossir, ça empêche d’être anorexique. »

Paroles inutiles. La demoiselle commençait lentement à s'adapter à l'odeur, à apprécier, même. C'était comme une friandise, mais une friandise d'adulte, ça n'avait pas ce goût sucré et mielleux que l'enfant convoitait tant. Au fur et à mesure que sa toux s'adoucissait, Meilyn renvoyait la fumée dans l'air de plus en plus bizarrement. Je veux dire, elle imitait le poisson. On ajouterait « Bloup, bloup. » à côté, rien ne paraîtrait étrange.

« Hé, tu crois qu'on peut faire comme les indiens ? Genre les signes spéciaux qu'on envoie comme des appels SOS. »

Les espèces de beignets de fumée qui partent en l'air comme dans Lucky Luke, c'est faisable ? Mais Meilyn ne parvenait qu'à produire des masses opaques de fumée grise. De nature, elle avait l'air défoncée, notre chère Mei.

Billie regardait avec amusement Meilyn, qui fumait pour la toute première fois son premier pet. Elle savait très bien qu’elle était mineure et qu’elle n’aurait jamais du l’initier aux plaisirs de la drogue mais à quoi bon ? Nous sommes jeunes qu’une seule fois, autant en profité le plus possible, même si pour cela fallait se niquer la santé.
Le pacte, c’était qu’elle devait finir ce joint pour qu’elle la laisse entrer, ça ne la ferait pas vraiment monter très haut, mais juste pour qu’elle soit un minimum, « heureuse », histoire de la faire planer quelque temps. En attendant, Billie finissait de s’en faire un nouveau.
Meilyn porta le joint à ses lèvres et extirpa de celui-ci une bouffée. Et voilà c’était parti. Elle rentrait petit à petit dans la cour des grands, en s’étouffant avec. Un rire s’échappa.

« C’est normal, faut que tu t’habitues. »

Meilyn continua, en respectant les règles. Elle commençait à recracher la fumée d’une drôle de façon. Comme un poisson dans l’eau. C’était assez étrange et amusant à voir. Complètement frappée celle-là. Billie laissa passer, sans faire de commentaire, mais la jeune fille fini par lui poser une question et tout d’un coup tout s’expliqua, ce comportement bizarre qu’elle avait c’était parce qu’elle voulait surement former des cercles avec la fumée ou quelque chose du genre. Billie avait fini d’achever son nouveau bébé, elle le porta à sa bouche et l’alluma.

« Ah, ouais on peut, mais c’est dure et il faut de l’expérience, perso j’ai mis deux semaines à peu près à y arriver, en gros faut que tu formes un rond avec ta bouche et que tu crapotes. Comme ça : »

Elle tira une grande bouffé, elle ouvra sa bouche et un cercle s’échappa de celle-ci. Un peu après elle regarda l’heure sur sa montre et remarqua que son temps de pose était terminé depuis un bon bout de temps. Elle refila son joint à peine entamé, à un junkie qu’elle connaissait de vue, qui passait par là.

« Bon Meilyn, ça a été un plaisir de te rencontrer, donc si tu veux rentrer c’est par là, suis-moi. »

Et Billie s’engouffra, par la porte de service, avec une pancarte écrit « Réservée aux personnels. »

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